Actualité du 17 novembre 2025
Cette semaine, nous répondons à une question au cœur des recherches en ligne : quels sont les droits des grands‑parents en matière de garde, de visite et d’hébergement des petits‑enfants après une séparation ou un conflit familial ? Le sujet le plus présent concerne le maintien du lien intergénérationnel quand l’accès aux enfants est entravé, et le rôle du Juge aux affaires familiales (JAF) pour organiser un droit de visite, parfois en espace de rencontre.
Principe clé du droit français : l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Ce droit s’exerce dans l’intérêt supérieur de l’enfant et peut être limité en présence de motifs graves. Pour un repère officiel, consultez l’article Service‑Public « Relations de l’enfant avec ses grands‑parents » et l’article 371‑4 du Code civil (Legifrance). Le portail Justice.fr – Famille donne aussi des repères utiles sur la saisine du JAF.
En pratique, lorsque l’accès est bloqué, les grands‑parents peuvent saisir le JAF pour solliciter un droit de visite (rencontres périodiques) et, selon l’âge et les besoins de l’enfant, un droit d’hébergement. Pour aller plus loin, découvrez notre page dédiée au droit de visite des grands‑parents dans le Val‑d’Oise.
Selon les dossiers, il est pertinent de demander des modalités progressives et évolutives. Pour structurer votre requête, consultez nos repères sur le droit de visite et d’hébergement dans le Val‑d’Oise.
Les décisions récentes soulignent la nécessité de fixer précisément le cadre d’un droit de visite, notamment en espace de rencontre : durée de la mesure, périodicité et durée de chaque visite. Objectif : renforcer la sécurité juridique et éviter de renvoyer l’organisation à d’autres intervenants, ce qui créerait de l’incertitude pour l’enfant.
Concrètement, le JAF peut accorder un droit de visite évolutif (quelques mois en espace de rencontre, puis rencontres libres, puis hébergement) si l’intérêt de l’enfant le permet et que la situation est préparée avec un calendrier réaliste et des éléments objectifs (capacité d’accueil, disponibilité, attachement).
À retenir : les droits des grands‑parents existent, mais leur exercice doit être pensé, étayé et proportionné à l’intérêt de l’enfant. Plus votre projet de rencontres est concret et progressif, plus il a de chances d’être accordé et exécutable au quotidien. En Val‑d’Oise, notre cabinet vous aide à bâtir un dossier solide et à trouver le bon équilibre entre apaisement et protection du lien familial.
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